Il avoue...

Alors qu'en 1991 déjà Philippe de Villiers déclarait « Je me bats contre l'extrême-droite. Là où Tapie a échoué, je réussirai », voilà qu'il récidive en déclarant il y a quelques jours qu'il se voit comme celui qui « débarrassera la scène politique de Le Pen » (AFP 10.11.05), avouant donc qu'il est bien le sous-marin de l'UMP chargé de torpiller le FN.

Entre temps ce personnage énigmatique avait déjà montré toute son ambivalence lorsqu'en 1995 il faisait pression sur les Maires avec Robert Hue pour ne pas que ceux-ci donnent leurs signatures à Le Pen. Ces pressions seront même publiques. Il reste trace de ce fait sur internet : « Lundi soir sur France 2, M. de Villiers avait émis le souhait que les maires ne donnent pas leur signature au candidat du FN » (L'Humanité 22.03.95 en ligne http://www.humanite.fr/journal/1995-03-22/1995-03-22-721325).

De Villiers y ajoute le cynisme lorsque le 10 novembre dernier, toujours rapporté par l'AFP, il prévoit que Le Pen aura du mal à rassembler les 500 parrainages d'élus nécessaires. Doit-on en déduire qu'il usera encore de manipulations scandaleuses et totalitaires, mais de façon discrète cette fois ?

Malheureusement pour le Vicomte de Saintignon, le peuple n'est pas idiot et a bien compris où se situaient l'honnêteté, le courage et l'intégrité. C'est ainsi que sa manifestation devant l'Assemblée Nationale n'a réunit qu'une centaine de personnes.

De son côté, le Front National poursuit sa marche en avant irrésistible et a réunit près de 3000 personnes lundi dernier dans un froid certain. Il faut dire que les flammes des coeurs Français ont très vite réchauffé l'atmosphère à l'écoute d'un vibrant discours, vrai, énergique et chaleureux de l'éternel Jean-Marie Le Pen.