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Ni Droite, Ni Gauche, Français...
30 août 2006

Lettre de Roger Holeindre

Actuellement Premier Vice-président du Front National, je suis étonné et même écoeuré de la nouvelle dépêche de l’AFP, du 4 avril 2006, relatant les critiques acerbes de Monsieur Bompard envers le Front National, qu’il a quitté.

Militant nationaliste depuis plus de quarante ans, j’ai été comme tous mes camarades, et comme d’ailleurs Monsieur Bompard, victime de l’ostracisme, des menaces et des coups bas de nos adversaires politiques qui, plus souvent que nécessaire, nous considèrent comme des ennemis. C’est pourquoi, dans mon rôle et dans mes actions depuis des décennies j’ai toujours prôné la bonne entente et le culte de l’amitié.

A la différence de ce que dit Monsieur Bompard, je tiens à affirmer qu’au Bureau Politique dont il faisait partie, chacun est libre d’exprimer ses idées, qu’elles plaisent où non au Président, Jean-Marie Le Pen.

Aucun membre du Bureau Politique n’a jamais été sommé de se taire en réunion. Chacun y est libre de prendre ses responsabilités.Pendant des mois, j’ai dit de visu ou téléphoniquement au maire d’Orange, qu’il n’était pas obligé de constamment renvoyer la balle et d’être en conflit permanent avec le chef du mouvement auquel il avait adhéré et dont il représentait, comme maire et comme conseiller général, les idées.

C’est une chose que d’être dans un parti et de le critiquer, même de faire savoir que l’on n’est pas d’accord sur tel ou tel sujet de politique intérieure ou internationale ; c’est autre chose quand, après avoir obtenu ses mandats grâce au Front National et avoir adhéré à un autre parti, on remet sans cesse sur le métier ses états d’âme, ses reproches, ses anathèmes et ses accusations.La situation de la France aujourd’hui est telle, qu’il sera nécessaire demain, pour tous ceux qui pensent à l’avenir de notre pays, de s’unir et de s’entendre sur le principal pour mener un combat commun.

Il serait donc temps que cesse la guéguerre et les bisbilles. Il serait temps, si l’on ne peut se rassembler sur 100 % de valeurs communes, de se contenter des 99 ou des 98 % qui pourraient nous unir.

Orateur national parcourant la France de semaine en semaine et de mois en mois, je n’ai vu nulle part notre mouvement ressembler . « au château de la belle au bois dormant » . « déserté par ses militants. » J’ai vu partout des Français sérieux, c’est vrai soucieux, mais déterminés à se battre pour sauver notre pays. Partout, les milliers de personnes que je rencontre, adhérents, anciens ou nouveaux, sympathisants, trouvent à Jean-Marie Le Pen un certain nombre de vertus, une grande capacité de réflexion et de logique, ainsi qu’une stature suffisante pour faire face à la meute des désinformateurs, des truqueurs des voleurs et des anti-Français.

Cela me suffit largement pour continuer le combat à ses côtés dans le mouvement auquel j’ai adhéré voici des décennies, en étant même membre fondateur.

Je souhaite que Monsieur Bompard trouve dans son nouveau parti ce qu’il cherche et, si cela est, qu’il garde ses invectives et ses critiques pour les gens qui mènent notre pays sur une pente fatale.

Si, dans la folie de nos vingt ans, nous avons pu penser et envisager une politique idéaliste pure et dure, force nous a été imposée de reconnaître qu’en fait, la politique telle que la conçoivent nos adversaires n’est qu’un immense « tas de fumier » où la combine, les magouilles et les lois faites sur mesure, ne sont qu’au service des majorités de droite comme de gauche qui n’ont eu qu’un seul objectif commun depuis des décennies, non pas sauver la France, mais empêcher le Front National d’avoir dans notre pays la représentativité qui lui revient de droit avec entre 15 et 20 % des voix dans les principaux scrutins.

De plus, en nous interdisant d’avoir des salles pour nos meetings, en n’invitant pas nos représentants aux dizaines de « débats » mensuels qui traitent de tous les sujets, et souvent même de nous, en permettant et même en organisant sur tous les médias, dans toutes les émissions, culturelles, politiques et même humoristiques, la caricature, voire l’insulte du Front National, de son Président et de ses militants, on peut voir la force des idées que nous défendons du seul fait que nous existonsTOUJOURS !

Eh bien, ces idées même si elles sont celles de Monsieur Bompard ou de Roger Holeindre, sont, avant tout, celles de Jean-Marie Le Pen ! C’est ainsi ! Et tous ceux qui ne se battent que pour la France sont, s’ils ne sont ni sourds, ni aveugles, obligés d’en convenir !

Roger HoleindrePremier
Vice-président du Front National

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