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Ni Droite, Ni Gauche, Français...
13 octobre 2006

Les relations UMP-MPF

lemondefr_grdLe Monde est revenu sur la non présentation ("pour le moment" précise-t-on) de candidats UMP aux législatives contre le MPF en vendée dans un article intitulé "M. Sarkozy ménage M. de Villiers dans son fief de Vendée".

Dans cet article, le journaliste revient sur le récent historique des relations UMP-MPF:


"A plusieurs reprises, en effet, le président du MPF s'en est pris de façon virulente à la droite (RPR puis UMP) pour ensuite se rallier sous son panache. Ainsi en 2002, après avoir fustigé Jacques Chirac, il a implicitement appelé à voter pour lui, ce qui lui est d'ailleurs aujourd'hui reproché par le Front national (FN) : "Les électeurs ont dit clairement qu'ils ne voulaient plus de fausses solutions socialistes (...) ce n'est pas Lionel Jospin mais Jacques Chirac qui sera élu président de la République. La percée du Front national en France est un signal donné à l'opposition. Il faut demain que le futur président de la République, Jacques Chirac s'appui (e) sur toutes les sensibilités de droite classique pour proposer un projet clair et ambitieux", avait déclaré M. de Villiers entre les deux tours.

Aux régionales de 2004, son parti a fait liste commune avec François Fillon (UMP) en Pays de la Loire et, le 28 novembre 2004, Philippe de Villiers assistait au congrès de l'UMP, auquel il avait été invité, "comme allié et ami" par Nicolas Sarkozy. Avant de s'y rendre, il avait déclaré : "J'ai noté avec satisfaction que Nicolas Sarkozy souhaitait construire un dispositif majoritaire ayant la forme d'un trimaran avec un flotteur central, l'UMP, un flotteur centriste, l'UDF, à gauche, et un flotteur national, à droite, le MPF."

Fin juin 2005, après le référendum sur la Constitution européenne qui a vu la victoire du "non", le MPF appelait encore à voter pour un candidat UMP dans une cantonale partielle à Vesoul, "et cela alors qu'il y avait un candidat du Front national", protestent les frontistes, qui accusent Philippe de Villiers de "draguer" l'électorat du FN pour ensuite soutenir Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle."

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