« Francophile », tout simplement !

Jean-Marie Le Pen a ensuite expliqué que la politique d’immigration menée par les partis du Système depuis trente ans est « une politique criminelle, puisqu’on a laissé entrer des gens dont on savait qu’ils n’auraient pas de travail », 5% d’entre eux seulement étant titulaires d’un contrat d’embauche. 10 millions d’étrangers arrivés ces trois dernières décennies qu’il a fallu loger, soigner, dont il a fallu scolariser les enfants, ce qui a représenté pour la collectivité nationale « une dépense colossale, au détriment des travailleurs français. » « Si les immigrés n’ont pas de travail il faut qu’ils retournent chez eux », la règle générale qu’il s’agirait d’appliquer étant « l’arrêt de l’immigration », « faire cesser ce torrent » à l’heure ou 300 000 à 400 000 immigrés continuent d’entrer en France chaque année. Dans ces conditions la crise du logement que nous connaissons n’est pas étonnante, a-t-il relevé. « Je ne suis pas xénophobe mais francophile », a-t-il encore précisé à un de ses interlocuteurs puis, évoquant son fameux discours de Valmy, le candidat de l’Union patriotique a affirmé que « la République doit mettre en action sa devise Liberté, Egalité, Fraternité », qui est « une devise nationale ». « Nous devons nous défendre, défendre nos intérêts en priorité », Jean-Marie Le Pen relevant au passage que nous sommes le seul pays au monde où la préférence nationale est interdite !